Un livre d'heures : quésaco ? /

Roland Recht décrit le livre d’heures dans son  ouvrage Le livre enluminé : l'image médiévale :

 « La montée de la dévotion privée a donné naissance au livre d’heures, l’équivalent pour les laïcs de ce qu’est le bréviaire pour les clercs : les « heures » désignent les huit heures de prières de la journée. […] Le livre d’heures tire son origine de plusieurs sources : du psautier surtout, dont il reprend le calendrier et le Petit Office de la Vierge, et du bréviaire auquel il emprunte les péricopes de l’Evangile, les petites Heures de la Croix et du Saint-Esprit ainsi qu’une suite de prières. […] A partir du XIVe siècle, époque du Moyen Âge finissant qui voit se multiplier les livres d’heures, leur illustration atteste du poids grandissant des images au sein du livre. La prière individuelle ne se conçoit plus en dehors d’une stimulation visuelle. »

Livre d’heures à l’usage des filles de Saint-Augustin du couvent de Sainte-Elisabeth à Roubaix

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Les Très Riches Heures du duc de Berry

Les Très Riches Heures du duc de Berry

Cet ouvrage est l'un des plus célèbres manuscrits enluminés. Il a été commandé par le duc Jean Ier de Berry vers 1410 aux frères Paul, Jean et Herman de Limbourg. Il est actuellement conservé au musée Condé à Chantilly.

Sur un total de 206 feuillets, le manuscrit comporte 66 grandes et 65 petites miniatures.

Livre d'heures d'Isabeau de Roubaix

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Miniature

"Illustration ornant le livre médiéval et recouvrant des techniques variées : dessins à l’encre de couleur, dessins rehaussés d’aquarelle, grisailles ou véritables peintures."

La grande aventure du livre : de la tablette d'argile à la tablette numérique / sous la dir. d'Anne Zali