Les manuscrits d'Isabeau /

Isabeau était très pieuse et elle aimait la lecture. C’est pourquoi, en 1460, elle fait la commande de plusieurs manuscrits aux meilleurs artistes de l’époque. Louis Trenard les décrit dans l'ouvrage Histoire de Roubaix : « Un psautier de 150 feuillets sur vélin dont les pages sont enveloppées de riches initiales et d’arabesques ; ce livre de prières, revenu à Roubaix en 1928, a appartenu à Jacques de Luxembourg. Un livre d’oraisons rédigées par saint Augustin, qui fut peut-être le livre de chevet d’Isabeau quand elle prit l’habit des Sœurs Noires. Il renferme 104 feuillets, huit miniatures traitées en camaïeu ; sa couverture porte la fleur de lys de la Maison de Bourgogne ; un Livre d’Heures aux armoiries de la seigneurie de Roubaix, qui est le joyau le plus précieux de la ville, un témoignage de la richesse et de la grandeur de la Maison de Roubaix, un des plus beaux documents de ce genre existant en France. »

Deux ouvrages posthumes à Isabeau méritent d’être également décrits, puisqu’ils se rapportent à l’institution Sainte-Elisabeth : Les Constitucions et règles du Couvent Sainte Elisabeth en Roubais qui donnent le règlement des religieuses et le Livre d’heures à l’usage des filles de Saint-Augustin du couvent de sainte Elisabeth à Roubais « écrit par le frère Jacques de Fresne. Ce manuscrit de 101 feuillets de vélin a une reliure sur bois en veau noir, ornée sur les plats de ceps de vigne, munie de fermoirs en cuivre. » Il est orné de deux miniatures représentant la Salutation angélique et la Résurrection de Lazare.