Une mairie disputée /

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, Roubaix est gagnée à l’idéologie libérale et conservatrice, malgré quelques poussées républicaines et l’apparition dès 1881 de Jules Guesde, cofondateur du Parti Ouvrier, dans le paysage politique local. Mais à partir de 1890, la misère ouvrière et l’influence Guesdiste entraînent une montée en flèche du socialisme : Henri Carette, représentant de la section locale du parti, devient le premier maire socialiste de Roubaix en 1892. Aux élections législatives de 1893, Jules Guesde obtient 6887 voix (contre seulement 494 en 1881) et est élu député de Roubaix. Durant les deux décennies qui suivent, Jules Guesde et Eugène Motte (fondateur de la Fédération Républicaine) se livrent à un long duel, remporté par Motte en 1902. Toutefois, Motte perd à nouveau la mairie au profit de Jean-Baptiste Lebas (candidat de la Section Française de l’Internationale Ouvrière) dès 1912. Ce dossier thématique sera l’occasion de revenir sur cette période charnière pour la ville de Roubaix et sur ces trois hommes politiques.

Nouvel Hôtel de Ville

Carte postale, 1920, issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.

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Ancien hôtel de ville

Carte postale, 1909, issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.

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Nouvel hôtel de ville (en construction)

Carte postale, 1910, issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.

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Nouvel hôtel de ville

Carte postale, 1920, issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.

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