Le linge de table /

Que la famille soit réduite, large ou recomposée, le repas, qu’il soit de famille ou entre amis, constitue un moment convivial de la vie en société. Même quotidien, il doit garder un caractère attrayant qui stimule l’appétit. Rassembler des convives et vouloir qu’ils soient contents n’est pas chose si facile. C’est qu’il ne s’agit pas seulement de bonne chère et de bons vins : le succès d’un repas est plus encore dans la bonne humeur, dans l’esprit qui s’y manifestent et le courant de sympathie qui naît entre les invités. L’art de la table est donc avant tout un art d’inviter.

Le linge de table participe au décor de la table. A la fin du 19e et dans la première partie du 20e, il est plus que jamais montré : damassé, brodé, ouvré, à entre-deux, à jours, à motifs incrustés ou encore en dentelle, de couleur blanche, il se doit d’être impeccable, nappes comme serviettes. Depuis le milieu du 20e siècle, les nappes en coton, plus faciles à entretenir, colorées, font leur apparition.

Et à la fin du 20e siècle c’est l’arrivée des toiles cirées et des serviettes en papier.

On utilise aussi de plus en plus la table nue et visible, en la protégeant par des sets ou des chemins de table.

Le linge de table de mamie est rangé dans la commode et peu utilisé : on privilégie la facilité de nettoyage tout en proposant une jolie nappe et des serviettes assorties puisqu’aujourd’hui toutes les couleurs et toutes les étoffes sont admises.

Table de déjeuner de première communion

  L’art ménager français / sous la dir. de Paul Breton.- Flammarion, 1952

Cuisine de dimensions moyennes

L’art ménager français / sous la dir. de Paul Breton.- Flammarion, 1952

Nappe écrue en dentelle mécanique

Trois Suisses : catalogue automne/hiver 1969-1970

Nappe en coton granité, gansée de blanc

Trois Suisses : catalogue automne/hiver 1969-1970