Les inventions dans le domaine des appareils ménagers donnent plus de liberté aux femmes. Le réfrigérateur trouve progressivement sa place dans toutes les cuisines puis c’est au tour du congélateur, nouveau pas en avant. Désormais, à n’importe quelle époque de l’année, en n’importe quel endroit, on peut manger de tout puisqu’on peut conserver les aliments dans de bonnes conditions.
L’invention de la marmite norvégienne est révolutionnaire également : cet instrument permet aux nourritures de continuer à cuire dans leur propre chaleur grâce aux parois isolantes.
Après-guerre arrive l’idée de la cocotte-minute : on gagne du temps, on cuit de manière sécurisée et les plats à cuisson lente sont réalisés très rapidement. L’appareil ne transforme pas un mauvais cuisinier en cordon bleu mais les aliments sont bons !
Dans les années 1970, les découvertes font entrer les vitamines et la notion de calories dans les préparations culinaires. Le fait de se nourrir n’est plus simplement vécu, il commence à être pensé : la gastronomie n’est plus seulement considérée comme une affaire de goût et de convivialité, mais une affaire de santé qui n’entrave en rien la plénitude gustative.
Le goût s’est affiné et les mariages de saveurs sont souvent osés mais délicieux. Si la cuisine française a d’abord fait la renommée de notre pays auprès des touristes étrangers, elle s’est vite exportée et elle a acquis une solide réputation.