Docs du mois - février 2021 - Les bâtiments disparus /
Les bâtiments disparus
La ville de Roubaix est mentionnée pour la première fois au 9ème siècle. En 1200 ans, on peut imaginer à quel point elle s’est transformée.
La ville bouge et les bâtiments se construisent ou sont démolis pour répondre aux besoins des habitants.
Parfois synonymes de modernité, parfois jugées nécessaires, ces démolitions ont pu ravir, choquer ou émouvoir la population.
Mine de rien, à Roubaix, on est sensible au devenir de nos vieilles pierres.
Ce mois-ci, nous voulions vous faire (re)découvrir quelques monuments qui ont eu une place dans la vie roubaisienne mais qui aujourd’hui ne sont plus.
Témoins des joies, des peines, des épreuves ou des colères des roubaisiens, ces briques auraient de quoi raconter ! Elles ont fait partie de la vie quotidienne de générations d’habitants de la cité textile.
Qu’ils soient publics, privés, industriels, d’hygiène ou encore de divertissement, ces bâtiments leur ont permis de s’amuser, de travailler, de se soigner ou de se protéger.
Au-delà de leurs utilités indiscutables, ces réalisations ont pu aussi mettre en valeur les ambitions architecturales et le savoir-faire des ouvriers de chaque époque.
Une balade dans le passé qui, nous l’espérons, vous plaira !
Vous désirez en savoir plus ? La plupart des dossiers de construction de ces bâtiments sont conservés aux Archives municipales et consultables gratuitement par tous.
Image de droite : les bains roubaisiens, rue Pïerre Motte (1895-1966). Lien vers la notice
La halle
Place de la Halle
1880-1956
On distingue en face de la halle, les bains roubaisiens de la rue Pierre Motte.
Aujourd'hui, c'est la Médiathèque et la Poste qui ont remplacé ce bâtiment.
Hospice Blanchemaille
Aussi appelé hôpital Napoléon ou Hôtel-Dieu ou hospice civil.
1865 - 1982
L'estaminet de la Planche Trouée
Rue des Longues Haies, puis rue Édouard Anseele.
Connu pour être la maison la plus vieille de Roubaix.
Il a été le théâtre de l'arrestation des frères Couteau, accusés d'être anti-patriotiques durant la période de la Terreur.
Il est détruit en 1935.
Le Mont-de-piété
Rue des Longues Haies, puis rue Édouard Anseele
1870 - fin des années 1960