Les jardins ouvriers /

Les jardins ouvriers tirent leur nom de l’objectif qui a conduit à leur création à la fin du XIXe siècle par le député du Nord l’abbé Lemire (1853-1928) : donner aux ouvriers la possibilité de cultiver des légumes, fruits ou fleurs. Ensuite, ce sont les municipalités qui ont mis à la disposition des habitants des parcelles de terre, le plus souvent consacrées aux légumes, et qui leur ont permis d’améliorer leurs conditions de vie. Après la seconde guerre mondiale, les jardins ouvriers sont rebaptisés « jardins familiaux ».

Aujourd’hui, ces jardins bénéficient d’un regain d’intérêt en répondant aux préoccupations de la production locale. A Roubaix, comme ailleurs, les entreprises ont prêté à leurs ouvriers des parcelles de terrain à cultiver et les récoltes tirées de ces lopins de terre ont constitué un complément au salaire et ont amélioré le quotidien des familles. Encore aujourd’hui, que ce soit quai de Toulon, le long du canal ou bien encore rue Jean-Jacques Rousseau, les potagers restent utilisés et bien entretenus. Si la production s’avère abondante les légumes sont mis en bocaux pour l’hiver et des roubaisiens se régalent alors de leurs cultures !

Ouvriers devant l'objectif, 1907

Carte postale des jardins ouvriers de Roubaix. A retrouver sur la Bibliothèque numérique de Roubaix.

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Récolte des légumes pour la soupe, 1907

Carte postale des jardins ouvriers de Roubaix. A retrouver sur la Bibliothèque numérique de Roubaix.

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En famille, 1907

Carte postale des jardins ouvriers de Roubaix. A retrouver sur la Bibliothèque numérique de Roubaix.

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Jardins ouvriers

Jardiner toute l'année dans le Nord et le Pas de Calais de Marc Delrue.- La Voix ed., 2018

Vue aérienne de jardins ouvriers

Jardiner toute l'année dans le Nord et le Pas de Calais de Marc Delrue.- La Voix ed., 2018