Une partielle reconstruction après-guerre /

Le bâtiment de la gare subit des dommages de guerre. Dès fin septembre 1914, la ville tombe aux mains des allemands et la gare des Chemins de fer du Nord devient la Hauptbahnof pendant 4 ans. En octobre 1918, pour couvrir sa retraite et couper les voies de communication des alliés, l’armée allemande décide de saboter les installations ferroviaires : le pont Saint-Vincent, la passerelle pour les piétons et la halle extérieure sont dynamités. Les réparations sont longues et incomplètes, les priorités et le prix des matériaux ne permettent pas la reconstruction de la splendide verrière couvrant les voies. Il reste ainsi jusqu’en 1977.

La SNCF révèle alors l’état de dégradation avancée du bâtiment. Les pierres sont altérées et la charpente métallique corrodée. La Société annonce son intention de démolir le site et de le remplacer par une structure plus modeste, plus adaptée aux besoins des usagers. La municipalité de Pierre Prouvost s’oppose vivement à cette proposition plus ou moins acceptée par ses opposants politique, lors du conseil municipal du 27 février 1981 : " on nous remettait un bâtiment très bas, presque préfabriqué, très moderne. Alors je vous demande l’allure qu’aurait cette gare de Roubaix au bout de l’avenue Jean Lebas faisant pendant à l’hôtel de ville. Auriez-vous estimé que cette boîte à chaussures s’intégrerait parfaitement dans le cadre architectural et urbanistique de notre ville ? "

La gare après les bombardements

Carte postale noir et blanc, 1918

Lien vers la notice

La gare pendant la Grande Guerre

La halle couvrant les voies dynamitées.- Carte postale noir et blanc, 1918.

Lien vers la notice

Vues d'ensemble de la gare

Carte postale couleur, 1945

Lien vers la notice

La gare de Roubaix dans les années 50

Diapositive en noir et blanc, environ 1950.

Lien vers la notice

Place de la gare

Photographie de carte postale en noir et blanc, environ 1950.

Lien vers la notice