Un édifice moderne /

Le corps central est un vaste hall large de 25m, s’élevant sur plus de 15m, porté par huit fermes métalliques (1) retombant dans les angles sur quatre piliers appareillés. Les rideaux composés par les deux fermes extérieures sont clos par un réseau de vitres retombant en sept arcades, chacune large de plus de 3 m. Du côté de la place, la façade est couronnée d’un campanile d’une dizaine de mètres de haut qui porte 3 cadrans d’horloge, entièrement métallique, souligné d’un cartouche aux armes de la ville. L’architecte exploite le principe des grandes gares débarcadères pour accueillir le voyageur : la grande verrière projetée habituellement sur les voies est ici perpendiculaire aux voies et symbolique car elle ne couvre que la grande salle centrale. Deux pavillons de style néo-classique s’élevant sur 3 niveaux encadrent ce hall central. Les pavillons larges de 11m chacun accueillent les logements du chef et du directeur de la gare. Le tout est prolongé de chaque côté par des ailes basses projetant l’ensemble du bâtiment sur une longueur de 102m. Sydney Dunnett signe ici un édifice résolument moderne.

La nouvelle gare est ouverte au public en septembre 1888. Quelques mois plus tard les quais et deux voies sont couverts à leur tour d’une spacieuse halle métallique et vitrée longue de 55m. Elle protége les usagers des intempéries tout en assurant la dispersion des fumées et des locomotives.

(1) élément d’une charpente non déformable supportant le poids de la couverture d'un édifice avec un toit à pente.

La salle des pas-perdus

Carte postale noir et blanc, 1913

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Le hall de la gare

Carte postale en couleur, 1908

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L'arrivée du train dans le hall

Carte postale noir et blanc, 1908

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Vue intérieure de la gare

Carte postale noir et blanc, 1908

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Autre vue de la salle des pas-perdus

Carte postale noir et blanc, 1913

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