Les manuscrits écrits – ou plutôt recopiés - au Moyen Age sont le plus souvent des bibles et des psautiers. Ces derniers, les plus volumineux, sont des livres liturgiques contenant les 150 psaumes servant aux offices. Ils constituent les textes laïcs les plus populaires jusqu'à la fin du XIIIe siècle.
Puis apparaissent les livres d'heures, qui sont des recueils de prières à l'usage des laïcs, fondés sur les huit heures canoniques, c'est à dire sur les offices religieux. En récitant ces heures, le laïc peut suivre les dévotions régulières des religieux.
A la même période, les bestiaires sont de plus en plus populaires : ces livres - qui contiennent des descriptions et des histoires d'animaux familiers ou exotiques - s'inspirent des textes anciens et répondent à une demande des lecteurs fascinés par les animaux.
Bientôt les textes, qu’ils soient laïcs ou religieux, ne suffisent plus aux lecteurs qui ont envie de trouver des illustrations complétant les informations écrites.