Lieu sportif et culturel /

La fin du XIXe siècle à Roubaix est marquée par la construction du vélodrome, ainsi que du torodrome — importé des traditions hispaniques —, par le biais des grands industriels du textile. Construits l’un à côté de l’autre, ils forment un pôle culturel nouveau dans la ville, offrant des événements inédits à Roubaix. Entre la date de leurs inaugurations respectives (vélodrome : 1895, torodrome : 1904) et le début de la Première Guerre mondiale, les roubaisiens voient défiler un grand nombre d’événements et spectacles. Au vélodrome prennent ainsi place courses cyclistes, courses pédestres, lancement de ballons, défilés d’anciennes gloires cyclistes... L’arrivée de la course Paris-Roubaix est l’événement majeur, l’engouement populaire est énorme, et ne cessera de grandir.

Le vélodrome devient un haut lieu du monde sportif à Roubaix et de la métropole à l’époque. Il réunit, pour les plus grandes occasions, plus de 10 000 personnes dans son enceinte. Le vélodrome contribue alors très fortement à lancer une tradition du vélodrome à Roubaix : lui succèderont le vélodrome André-Pétrieux au parc des Sports, ainsi que le récent vélodrome couvert Jean-Stablinski. La construction du premier vélodrome à Roubaix, terre de cyclisme, a œuvré à la notoriété des Flandres et du nord de la France d’un point de vue sportif, avec l’organisation de courses de façon régulière pendant plus de 20 ans.