Histoire, contexte /

A la fin du XIXe siècle, l’essor industriel dans le nord de la France fait naître un besoin culturel et événementiel. La région est alors en manque d’infrastructures capables d’accueillir rencontres sportives d’envergure nationale et spectateurs. Hormis au théâtre de l’hippodrome, la ville de Roubaix est incapable de gérer l’organisation de courses ou de rassemblements sportifs.

Théodore Vienne (1861- 1924) et Maurice Perez, grands industriels du textile à Roubaix, achètent ensemble un terrain de 46 000 mètres carrés, à l’angle actuel de l’avenue de Flandre et de la rue d’Hem. Ce terrain se situe toujours aujourd’hui à la limite des communes de Croix et Roubaix. Amateurs aguerris de cyclisme, ils décident d’y construire un vélodrome. L’architecte roubaisien Auguste Dupire-Deschamps est chargé de la mission. De fait situé sur le territoire de la ville de Croix, le vélodrome conserve tout de même son nom originel de «vélodrome roubaisien».

Le terrain choisi par les propriétaires pour construire le vélodrome est stratégique. Le projet du Nouveau Boulevard reliant Lille à Roubaix est déjà connu. En achetant cette parcelle, Vienne et Perez inscrivent leur projet dans la dynamique croissante des déplacements urbains. La construction de ce Nouveau Boulevard leur donnera raison, par la facilité d’accès au vélodrome qui en découlera. A cela s’ajoute la présence d’une piste cyclable le long de ce grand boulevard, témoignant de l’élan cycliste de l’époque et des nouveaux modes de déplacements. Enfin, la proximité avec le Parc Barbieux, lieu de promenade pédestre et cycliste, intègre complètement le vélodrome à la vie culturelle de l’époque.

Arrivée d’une course au vélodrome après sa rénovation

Carte postale de 1911.

Numéro 25 sur le plan.

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Vue sur le vélodrome depuis l’extrémité du Parc Barbieux.

Carte postale de 1911.

Numéro 1 sur le plan.

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