La ventilation est réfléchie dès la conception de l’équipement. L’architecte prévoit une voûte à double coque en béton armé : une première voûte en berceau, un vide d’air et une seconde voûte.
Le premier plafond est percé d’ouvertures au centre, ainsi la condensation qui s’élève naturellement peut sortir. Le vide d’air fait appel et conduit l’humidité vers les bouches d’aération situées de part et d’autre de la seconde voûte externe. L’humidité est totalement évacuée et le bâtiment reste sain.
Mais dans les années 1970, la municipalité engage une politique d’économie d’énergie et le bassin, vaste et difficile à chauffer, est alors calfeutré. Une couverture de laine de verre est placée sous la première voûte aux fins d’isolation. L’humidité alors chargée en chlore ne peut plus être évacuée : elle stagne dans le béton, l’alourdit et le fragilise.
En 1985, le toit devenu friable menace de s’effondrer. La municipalité décide de fermer définitivement l’établissement.
Le personnel
Portrait de groupe du personnel des bains municipaux.- Carte postale, 1935