Les points d'eau /

Pour éviter que l’eau ne se salisse trop vite et inciter (obliger !) les baigneurs à se rincer avant de plonger dans le bassin, Baert conçoit un système de double sas tout autour du bassin : d’abord la cabine dans laquelle on enfile son maillot, puis l’espace douche obligatoire ouvert aux yeux de tous.

Autour du bassin de natation aux dimensions presque olympiques (11,84 m x 49,80 m), une margelle de mosaïque bleue surplombe l’eau : son motif évoque La vague de l’artiste japonais Hokusai.

Pour conduire l’eau dans le bassin, l’architecte utilise la tête de Neptune, copiée des thermes de Pompéi. Mais pour les Roubaisiens ne connaissant pas tous la mythologie, cette face barbue et hirsute est celle d’un lion et cette idée perdure encore. A cet endroit, la profondeur est de 80 cm, tandis que le bassin décline jusqu’à 3,5 m de profondeur du côté opposé. Des plongeoirs, structures métalliques à 3 et 5 m, sont présents pour les plus téméraires. Le bassin est illuminé par deux grandes verrières en semi-rosace, affichant un soleil levant et un soleil couchant.

Un couloir de cabines

Accès à une cabine de bain.- Carte postale, 1935

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Une baignoire

Baignoire prête à l'emploi.- Carte postale, vers 1932

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Plongeoir

Baigneurs et plongeurs prêts à entrer dans l'eau.- Carte postale, 1935

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Vue sur le bassin

Le bassin.- Carte postale, 1980

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