L’histoire du musée de Roubaix commence en 1835 avec la réunion, dans de grosses reliures, d’échantillons de la production textile locale confiés à l’archiviste et bibliothécaire Théodore Leuridan. Ces albums d’échantillons célèbrent les manufacturiers et les protègent de la copie.
En 1862, la ville souhaite élargir les fonds aux beaux-arts pour mieux correspondre au modèle muséal de l’époque, et en 1882, par convention, l’ensemble des collections est cédé à l’Etat qui les abrite dans le bâtiment de l’ENSAIT.
Victor Champier, conservateur du musée, organise alors les collections autour du concept des arts appliqués à l’industrie. Des dons, comme celui du peintre Jean-Joseph Weerts, des attributions de l’Etat, comme les objets de Sèvres, des ensembles confiés par des artistes ou des héritiers, comme le fonds Lemaire, et des achats complètent les collections du musée.
En 1940, les collections riches et éclectiques sont mises en caisses pour éviter les bombardements.
En 1959, le musée est fermé et les collections dispersées.
Echantillon de tissus
Notes pour servir au classement d'une collection d'échantillons de tissus destinée au Musée industriel de Roubaix, 1469-1830.- Registre papier manuscrit, 1856
Le musée menacé ?
Carte représentant l'ancienne piscine annonçant l'installation du musée d'art et d'industrie.- Carte postale, 1983