La haute couture au plus bas /

La mode urbaine se veut accessible à tous, que ce soit par les modèles ou par les prix. La clientèle privilégie les pièces abordables et confortables. En cela, elle est un peu l’antithèse de la haute couture, synonyme de luxe et de sur-mesure.

Les années 1970 sont celles de l’émergence du marketing, et de la généralisation de la standardisation des tailles, que l’on peut mettre en corrélation avec l’essor de la mode urbaine. Dans ce contexte, la haute couture connaît une perte de sa clientèle, avec le changement de la demande et des modes de consommation. Ses grands noms, issus du travail des grands couturiers, Chanel, Dior, ou Yves-Saint-Laurent, s’essoufflent, pour laisser la place aux créateurs de mode, anonymes du milieu qui se sont fait un nom ; on retrouve parmi eux Kenzo Takada, Issey Miyake, Jean-Charles de Castelbajac, Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier… Ce sont pour nous aujourd’hui les grands noms.

Mais les grandes maisons ne se laissent pas abattre et se lancent en partie dans le prêt-à-porter de luxe et travaillent au rajeunissement de leur image. Yves Saint Laurent sera celui dont la maison tirera le mieux son épingle du jeu vers le milieu de cette décennie, en diversifiant ses activités.

Pendant ce temps, en France...

3 millions de foyers reçoivent le catalogue de La Redoute, entreprise roubaisienne !

Buvard publicitaire coloré de la filature La Redoute. A retrouver sur la Bibliothèque numérique de Roubaix.

Lien vers la notice

Créations de mode du couturier Kenzo

Collection prêt-à-porter Automne-Hiver 1971.

Crédits photographiques : Paris, archives Kenzo © Masubuchi Tatsuo.

Yves Saint-Laurent : costume pantalon

Croquis d'Yves Saint Laurent,  collection haute couture Printemps-Eté 1971.

Crédits photographiques : Paris, archives Yves Saint-Laurent DR.

Sonia Rykiel : jupes et jupe-culotte

Collection prêt-à-porter Automne-Hiver 1973-1974.

Crédits photographiques : Paris, archives Sonia Rykiel DR.

Défilé de Jean-Charles de Castelbajac, 1978

Crédits photographiques : Paris, archives Jean-Charles de Castelbajac DR.