Les cimetières militaires /

"Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir" Ferdinand Foch.

Sur le terrain, de nombreux cimetières sont improvisés dans l’urgence. Des fosses communes et des tombes individuelles sont hâtivement creusées afin d’inhumer les soldats tués. Le plus souvent, ces sépultures censées être provisoires, se distinguent par une simple croix, par une pierre et parfois même par une branche d’arbre. Devenues le symbole de la Première Guerre mondiale, les croix de bois marquent l’emplacement d’une tombe provisoire. Les intempéries et le temps finissent très souvent par effacer le nom ou les indications portées sur les croix. Début 1916, une œuvre de solidarité nationale, la « cocarde du souvenir », est créée dans le but de préserver la reconnaissance des tombes militaires. Dès lors, et le plus souvent possible, une cocarde aux couleurs de la patrie est fixée sur les sépultures provisoires afin de faciliter l’identification ultérieure des tombes.

Les cimetières militaires sont malheureusement nombreux. Souvent dans des espaces très grands, aérés, avec des fleurs, de la verdure et de grands arbres, ils sont propices au recueillement.

Cimetière militaire de Montréal

Notre-Dames-des-Neiges, 2011. La Croix dite du sacrifice est le marqueur central des cimetières des soldats de l'Empire britannique.- La Grande guerre : carnet du centenaire / André Loez et Nicolas Offenstadt.- Albin Michel, 2013

La veuve d'un combattant

La Grande guerre : carnet du centenaire / André Loez et Nicolas Offenstadt.- Albin Michel, 2013

La guerre 1914-1919 / planches du commandant Tournassoud, photographies de sa collection personnelle.- Argence & Vidal, 1920

Cimetière militaire dans la Marne, 1918

La guerre 1914-1919 / planches du commandant Tournassoud, photographies de sa collection personnelle.- Argence & Vidal, 1920

Sépulture du caporal Pierre Costard, 1918

Les 100 objets de la Grande guerre / Marc-Henri Barrabé, Philippe Manon et Yann Thomas.- OPREP, 2015