"Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir" Ferdinand Foch.
Sur le terrain, de nombreux cimetières sont improvisés dans l’urgence. Des fosses communes et des tombes individuelles sont hâtivement creusées afin d’inhumer les soldats tués. Le plus souvent, ces sépultures censées être provisoires, se distinguent par une simple croix, par une pierre et parfois même par une branche d’arbre. Devenues le symbole de la Première Guerre mondiale, les croix de bois marquent l’emplacement d’une tombe provisoire. Les intempéries et le temps finissent très souvent par effacer le nom ou les indications portées sur les croix. Début 1916, une œuvre de solidarité nationale, la « cocarde du souvenir », est créée dans le but de préserver la reconnaissance des tombes militaires. Dès lors, et le plus souvent possible, une cocarde aux couleurs de la patrie est fixée sur les sépultures provisoires afin de faciliter l’identification ultérieure des tombes.
Les cimetières militaires sont malheureusement nombreux. Souvent dans des espaces très grands, aérés, avec des fleurs, de la verdure et de grands arbres, ils sont propices au recueillement.