La signature de l'armistice /

Le 7 novembre au soir, une délégation allemande menée par Matthias Erzberger, homme politique respecté, se rend à Rethondes où le général Foch et d’autres officiers alliés l’attendent à bord d’un train dans la forêt de Compiègne dans l’Oise. Les Alliés se sont accordés sur des réparations sévères : retrait de France, de Belgique et d’Alsace Lorraine, occupation de la Rhénanie par les Alliés, de même que les têtes de pont du Rhin, remise du matériel militaire, des bâtiments de guerre et sous –marins aux Alliés, maintien du blocus maritime. Foch n’est pas certain que les Allemands acceptent ces termes qui laissent le pays dans défense et constituent une reddition au lieu d’une fin des combats. Mais la nouvelle république allemande du 9 novembre autorise Erzberger à accepter les conditions des Alliés et le 11 novembre à 5h10 du matin l’armistice est signé par le maréchal Foch, l’amiral britannique Rosslynn, Erzberger et trois autres confrères allemands. Il est décidé que les hostilités cessent à 11h, en ce 11^e jour du 11^e mois de l’année. A 11h, l’ordre est donné de cesser le feu : le silence se fait sur le front et les soldats réalisent alors que la guerre est finie.