En juillet 1936, grâce à la réduction de la semaine de travail à 40h et à la règlementation des congés payés annuels décrétées par le Front populaire, ouvriers et employés conquièrent le droit au repos et à la liberté.
Dès lors, les syndicats et les associations se mobilisent pour organiser les congés des ouvriers selon leur budget. En achetant des lieux pouvant recevoir de nombreuses personnes, ils permettent à leurs adhérents de se regrouper dans un lieu moins onéreux et de partir découvrir des sites en organisant des excursions.
Des maisons familiales accueillent aussi des enfants.
On découvre les plaisirs les plus simples : baignade, jeu, vélo, danse… On se rapproche des membres de sa famille, on profite du temps : tout le contraire du vacarme de l’usine et des contraintes du travail.
Le « billet « congés payés » qui réduit de 20 à 40% le tarif du transport en chemin de fer concrétise cette reconnaissance du salarié et l’incite au départ. L’Etat lui donne un droit nouveau, celui de prendre des congés sans perdre de salaire.
Affiche de Mestre & Blatgé pour les accessoires de camping, vers 1968
Les vacances, un siècle d’images, des milliers de rêves : 1860-1960 / Claudine Chevrel et Béatrice Cornet.- Paris-Bibliothèques, 2006
Invention de l'aérocamp, le lit sur le toit de la Traction, 1930
Les vacances, un siècle d’images, des milliers de rêves : 1860-1960 / Claudine Chevrel et Béatrice Cornet.- Paris-Bibliothèques, 2006
Le coffre se remplit vite..., 1966
Les vacances, un siècle d’images, des milliers de rêves : 1860-1960 / Claudine Chevrel et Béatrice Cornet.- Paris-Bibliothèques, 2006