La rue de la Gare, devenue l’avenue Jean-Baptiste Lebas, est percée en 1882 et devient rapidement l’adresse de prestigieux immeubles commerciaux et de maisons de banque.
Ces majestueuses façades de bâtiments, abîmées par le temps, la pollution et le manque d’entretien commencent à être ravalées en 1992. On choisit la couleur pour les mettre en valeur et redonner de l’harmonie à une avenue où se mêlent bâtiments anciens et modernes. Mais pour repeindre les façades, quelle palette choisir ? Les architectes repèrent d’abord les couleurs du patrimoine local : bleu de la pierre de Tournai, utilisée pour les soubassements des bâtiments publics, gris des toitures d’ardoise dont s’énorgueillissent les demeures des patrons du textile, rouge et brun des briques des maisons bourgeoises, couleurs vives des briques vernissées, ocre des tuiles des maisons ouvrières. Les architectes puisent dans cette palette pour mettre en valeur les façades de l’avenue Lebas et leurs détails architecturaux. Le slogan « Roubaix, les couleurs du futur » était en lien direct avec ce renouvellement urbain.
Roubaix : La rue de la Gare début 1900
Carte postale issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.
Roubaix : La rue de la gare en 1960
Photographie issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.