Vélodrome aujourd'hui disparu /

Le premier vélodrome roubaisien a aujourd’hui disparu.

La Première Guerre mondiale laisse des traces indélébiles dans la vie des roubaisiens, ces derniers ont besoin de bois. Aussi bien pour reconstruire que pour se chauffer. Les tribunes sont partiellement démontées, et la piste complètement. Progressivement, le vélodrome n'est plus l'objet de l'engouement populaire, car incapable de supporter de nouvelles épreuves et événements, par manque d’infrastructures. Les organisateurs se mettent alors en quête de nouveaux lieux capables d’accueillir l’arrivée de leur course, délaissant le vélodrome roubaisien, dont Paris-Roubaix était la plus grande publicité.

En 1924, le vélodrome est totalement détruit. Le terrain reste vide jusqu’au début des années 1960, où apparaissent quelques habitats pavillonnaires, se densifiant par la suite. Aujourd’hui, certaines de ces maisons sont encore existantes. Dans les années 1960 est construite la clinique du Parc. De nombreux récits ont affirmé que cette dernière fut construite sur l’emplacement du vélodrome roubaisien. Or, il n’en est rien. Les deux constructions sont simplement mitoyennes. Sur différentes photos aériennes, on peut observer les contours restants du vélodrome, jouxtant ceux du chantier de la clinique.

En 1936, le vélodrome André Pétrieux, conçu par Jacques Gréber, est inauguré. La ville de Roubaix accueille de nouveau les arrivées du Paris-Roubaix à partir de 1943, non-organisée pendant plusieurs années à cause de la guerre. Ce vélodrome accueille encore aujourd’hui l’arrivée de la course. Depuis 2012 est ouvert le vélodrome couvert régional Jean-Stablinski (Atelier Neveux), à côté du vélodrome Pétrieux.