Industrie et migrations /

Roubaix est marquée par son caractère cosmopolite. En effet, au début du XIXe siècle, c’est à partir de l’histoire industrielle de la ville que s’est bâti son statut de ville d’immigration, de ville construite par l’immigration.

La vocation textile roubaisienne émerge avec l’arrivée des premières machines et usines qui ont fait de Roubaix un berceau du savoir-faire textile. La ville vouée à l’industrie textile exporte son savoir par-delà les frontières et implante des filiales aux quatre coins du monde. Le développement dans le secteur est tel que le besoin de main-d’œuvre se fait ressentir.

Dès lors, des milliers de migrants choisissent Roubaix pour y travailler. Petit bourg de 8 000 habitants en 1800, l’industrialisation de la ville a indéniablement participé à son explosion démographique fulgurante, jusqu’à atteindre dans les années 1900 près de 125 000 habitants.

Le XIXe siècle marque le début des premières vagues de migration à Roubaix. La ville devient dès lors une terre d’accueil pour les travailleurs, qui oeuvrent à sa prospérité. S’ensuivent les flux migratoires d’après-guerre jusqu’aux années soixante. Toutes ces vagues de migration ont façonné l’identité roubaisienne.

Groupe d'ouvriers à la sortie de l'usine Motte-Delescluse

Boulevard de Belfort. Carte postale, 1907.

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