La Libération /

Journal de Madeleine Ducarin le 18 octobre 1918 :

"Enfin la voilà arrivée cette délivrance si longtemps attendue."

Presque 4 ans jour pour jour après le début de l’occupation, Roubaix voit enfin sa libération arriver.

Ce sont les patrouilles anglaises qui arrivent les premières dans la ville le 18 octobre 1918. Madeleine Ducarin parle de scènes de liesse et de joies intenses. Enfin les Roubaisiens voient partir l’occupant et le major Hoffman qui leur a mené la vie si dure. L’armistice est signé le 11 novembre 1918.     

Mais avec la liberté vient le bilan. Les Allemands en partant détruisent l'usine à gaz, la gare, les ponts et les canalisations d’eau. Les usines et les habitations sont à reconstruire. La ville a été fortement touchée par les bombardements des troupes alliées et par les frappes allemandes. Il faudra être patient : l’activité industrielle roubaisienne ne reprendra vraiment qu’en 1920.     

C’est aussi l’heure du bilan humain. Roubaix pleure ses morts. Les disparus laissent derrière eux 1100 veuves et 1850 orphelins. De nombreux enfants orphelins sont adoptés par la patrie dès 1917 comme « pupilles de la Nation ». La guerre laisse derrière elle des Poilus et des civils traumatisés qui n’aspirent qu’à une chose, que cette guerre soit la  « Der des der ».

Passage des troupes anglaises rue Neuve (rue du Maréchal Foch) après la délivrance de la ville de Roubaix.

1918, CP_A21_L1_S2_2_016, Médiathèque.

Lien vers la notice.

La foule durant le concert donné en l’honneur de la libération de Roubaix.

18 octobre 1918, 3 Fi 226, AMR.

Renseignements concernant le nombre de Roubaisiens tués, le nombre de veuves, d’orphelins, d’ascendants et de mutilés.

17 juin 1920, 4 H 89, AMR.

Les veuves et orphelins de guerre devant le monument aux morts le jour de l’inauguration.

18 octobre 1925, 3 Fi 505, AMR.

Lettre au sujet de Camille Marcy, ancien soldat et prisonnier en Allemagne et son souhait de s’installer là-bas.

4 H 26, 29 mai 1919, AMR.