1927 Le Pavillon Lagache /

La Commission administrative des Hospices projette également en 1902 la construction d’une nouvelle structure, une Maison de retraite, destinée aux retraités « qui en raison de leur situation ne peuvent avoir recours à l'Assistance publique, mais dont les ressources sont insuffisantes pour vivre isolément››, ils sont aussi appelés les petits épargnants.

L’architecte René Dupire présente un premier devis de plus de 5 millions de francs, jugé bien trop élevé pour les capacités financières toujours difficiles de la Commission. Elle s’adresse alors à la Commission du Pari mutuel mais qui refuse de s’engager pour un tel devis. Un second devis d’une valeur de 2 millions est proposé par Paul Destombes-Prévost. Il convainc la Commission qui verse le legs de 400 000 francs de Julien Lagache (du 20 juin 1879) et le Pari mutuel accepte de participer à hauteur de 2 300 000 francs.

Le nouveau bâtiment se compose de deux ailes de quatre niveaux formant un plan en T aligné rue de Barbieux sur la façade de l'Hospice. Destombes-Prévost soigne l’aménagement intérieur et le confort des résidents qui disposent d’une chambre dotée d’une cheminée et d’une décoration de bois. Les chambres, le salon, les sanitaires, les réfectoires et les salles de réunion sont desservis par un couloir central à chaque étage, relié par un monte-plat aux cuisines en sous-sol. La fondation Lagache ou Maison de retraite des petits rentiers est inaugurée le 27 juillet 1927. En 1998, l’unité Douleurs Soins Palliatifs, d’une capacité de 12 places, y a ouvert ses portes au 3e étage, elle est associée à un centre de consultations.

Façade du pavillon Lagache

Façade du pavillon Lagache inauguré en 1927.