A Jules Guesde menaçant de « couper le cou » aux patrons, E. Motte répond : « Eh bien, si nous sommes les plus forts, nous vous ferons monter sur l’échafaud et nous vous couperons… les cheveux ! »
« Les affiches électorales de l’époque », in La Voix du Nord, numéro du 28 juillet 1972
« On dit que le patron ne travaille pas, mais si j’avais voulu, le lendemain de la mort de mon père, j’avais mon pain cuit et ma bière brassée. J’aurais pu avoir des hôtels et des chevaux à Paris et venir de temps à autre visiter mes directeurs d’usine, mais j’ai créé ici des industries nouvelles, de la guipure, de la draperie coton écru dont Roubaix a profité […]. J’aime l’ouvrier, je vis dans son milieu, c’est ici le quartier de nos usines. »
Eugène Motte, 28 Juillet 1895, cité par Amaury de Baudrus dans l’article « Eugène Motte, député-maire de Roubaix », in La Revue du Nord, tome 75, n°302, 1993
Guesde, chômage ! Jaurès, misère ! Motte, abondance ! ou les bienfaits d'un député
Chanson, 1899, issue des collections de la Médiathèque de Roubaix.