Si Frans Masereel s’est révélé dans la gravure sur bois, il a testé d’autres domaines, d’autres arts, mais souvent en lien avec la littérature.
Ainsi, lorsqu’il séjourne à Genève pendant la Première Guerre mondiale, il collabore à la publication des Tablettes : Masereel a l’opportunité de développer son implacable imagerie (silhouettes épaisses d’industriels fumant le cigare, veuves éplorées, bombes…) pour dénoncer les horreurs de la guerre.
Dans le quotidien La feuille, il réalise pendant trois ans un dessin politique en première page.
Ses idées pacifistes l’entraînent à travailler également avec Henri Barbusse pour Clarté et avec Louis Aragon pour Ce soir.