A la même époque Emile Gaboriau prend en France la relève du roman d’enquête anglo-saxon avec ce qu’on qualifie alors de « roman judiciaire » (littérature populaire dénonçant les crimes à la une d’une presse en pleine expansion et pointant les erreurs judiciaires) avec L’affaire Lerouge ou encore Le crime d’Orcival.
L’auteur décrit très finement le Paris du XIXe siècle, la France de la Restauration, ses préjugés, la petite aristocratie, le monde de la banque et des affaires et emploie dans ses récits les nouveautés techniques comme le télégraphe électrique.
Gaboriau utilise les mêmes ingrédients que Poe en insistant sur les méthodes scientifiques de l’époque (moulage d’empreintes, utilisation des indices…) et en centrant l’histoire sur l’enquête menée par les personnages principaux.