À Roubaix, les années 1970 sont très difficiles. L’industrie textile est en crise et des dizaines de milliers d’emplois sont perdus ; la ville souffre de son habitat très spécifique, souvent insalubre (courées). Les projets de construction et autres investissements s’éloignent de cette ville en difficulté, d’autant qu’une autre implantation semble plus prometteuse : Villeneuve d’Ascq. En effet, la Communauté urbaine mise beaucoup sur cette ville nouvelle et la dote de nombreux équipements : métro, stadium, musée, centre commercial, universités etc. C’est dans cette décennie, puis pendant les années 1980, que les maires du versant nord-est « mal-aimé » (Roubaix, Tourcoing…) protestent contre ce déséquilibre des projets publics.
Ce contexte explique que les projets roubaisiens des années 1970 soient essentiellement des projets liés à l’habitat (achèvement des grands ensembles issus des années 1960) et/ou des programmes publics : par exemple Roubaix 2000 (entre les tours des Aviateurs et la barre de l’Os à Moëlle), la Poste centrale, les deux campagnes de l’Alma-Gare.
Vue de Roubaix dans les années 1970
Grands ensembles : os à moëlle, tours des aviateurs.
Document issu du don Delvarre, Médiathèque de Roubaix.
Roubaix 2000 en 1979 : esplanade, entrée, enseignes des magasins
Diapositive issue du don Delvarre, Médiathèque de Roubaix.
Les trois tours de la résidence Les Aviateurs : Guynemer, Mermoz et St Exupéry, rue Henri Dunant
1988.
Diapositive issue du don Delvarre, Médiathèque de Roubaix.