La percée allemande /

Après des années de guerre de position, les Allemands, profitant du renfort des unités engagées à l’Est, lancent le 21 mars 1918 une offensive dans le secteur de Saint-Quentin. Ils savent cet avantage numérique de courte durée, avec la montée en ligne progressive des troupes américaines. Ils portent l’attaque à la jonction des forces françaises et britanniques qui cèdent rapidement du terrain. Pourtant, le front ne s’effondre pas.

La percée allemande est irrésistible dans l’Aisne et dans la Somme. Après quelques jours de combats, les hommes d’Erich Ludendorff prennent tour à tour Soissons, Noyon, Roye, Péronne… Ce général ajoute une dimension psychologique en faisant tonner les canons à longue portée qui n’épargnent pas Paris. La capitale française est la cible d’un feu nourri qui frappe tous les arrondissements. Même si rien n’est perdu, les forces anglo-françaises perdent progressivement le peu de moral qui leur reste.

Le Feu

Illustration annonçant la publication en feuilleton du Feu : notes d'un combattant de Henri Barbusse (1916).- La Grande guerre : carnet du centenaire / André Loez et Nicolas Offenstadt.- Albin Michel, 2013

Soldats français dans la tranchée

Les soldats français en première ligne restent vigilants, debout dans une de leur tranchée.- Chroniques de la Première Guerre mondiale de Jean-Paul Viart.- Larousse, 2013

La grande guerre, 1914-1918 : vécue, racontée, illustrée par les combattants / Christian-Frogé.- A. Quillet, 1922

14-18, la vie au quotidien : les coulisses de la guerre en images / Chantal Antier.- Le Cherche midi, 2008

La grande guerre, 1914-1918 : vécue, racontée, illustrée par les combattants / Christian-Frogé.- A. Quillet, 1922