Masques de la grande cavalcade

2 masques en papier mâché peint. H. 19 x L. 13 x P. 11 cm. H. 21 x L. 14 x P. 16 cm - N° d'Inventaire : 988-1-161(1) et (2)

Ces deux masques, confectionnés à l'occasion de la plus célèbre cavalcade, sont les témoignages rares de ce que fut cet évènement.

Archives du Musée La Piscine

Outre ses collections temporaires et permanentes, le Musée La Piscine a collectionné au fil du temps des documents divers (photographies, affiches, plans croquis, dessins, etc...), qui ont rejoint son fonds d'archives. Ces documents ont souvent un intérêt graphique ou historique, mais ils ne sont pas exposés dans les salles du musée. Aussi est-ce l'occasion de les présenter ici, sous une forme numérique.

Les Cavalcades à Roubaix

Faire la fête n'est pas chose nouvelle à Roubaix au XIXe siècle, ville qui sait s'amuser pour mieux conjurer ses malheurs et cacher sa misère. Chanter des chansons satiriques en patois, danser au son de l'harmonie ou la fanfare, défiler dans un cortège de chars, tels sont les différents modes festifs pratiqués chez nous. Les frères Vaissier, savonniers de leur état et industriels roubaisiens avisés, eurent l'idée d'une cavalcade dans les rues de Roubaix dont les bénéfices iraient au profit des plus pauvres non sans oublier les retombées économiques qui ne manqueraient pas de profiter à leur commerce de savon et parfumerie. L'idée n’est pas absolument neuve puisque quelques années auparavant, les habitants du quartier du Fontenoy en avaient organisé une, en souvenir de la bataille de Fontenoy (1745).

A partir de 1890

La grande cavalcade de 1903

La munificence de la cavalcade de 1903 est incontestable. Défilèrent dans les rues des éléphants et des lions parmi la quarantaine de chars décorés que comptait le cortège. Parrainée par l'entreprise Vaissier, la cavalcade devait rehausser les cérémonies de la pause de la première pierre, la même année, du premier hôpital public de la ville, l'Hôpital de la Fraternité.