Habiter non loin de la mer procure l’avantage de ne pas faire beaucoup de kilomètres pour profiter des bienfaits de l’air marin.
Les plages de sable fin et moelleux, sans trou ni vase ni galet, s’étendent à perte de vue que l’on regarde vers la France ou vers la Belgique.
Les stations balnéaires le long de la côte, très fréquentées dès 1910, sont pourvues de toutes les ressources rendant le séjour agréable, que l’on recherche de l’animation ou de la tranquillité.
Ces petites villes sont toutes conçues sur le même schéma pour plaire au plus grand nombre de vacanciers.
La promenade : un grand boulevard ouvert sur la mer qui se termine par une jetée et qui permet de profiter de la mer sans risquer le mal de mer.
Le casino : symbole de prestige de la ville, il trône au centre de la digue et propose alors de multiples services : salles de lecture, de billard et d’armes, bar sur la terrasse avec vue sur la mer, concerts, restaurant et salles de jeux.
Les premières cabines de bain : on se change dans une roulotte attelée à un cheval qui s’engage dans la mer et le baigneur peut alors entrer dans l’eau sans dévoiler sa semi-nudité. Elles sont par la suite transformées et disposées le long de la digue et servent à entreposer le matériel de plage comme les pelles et les transats.
La plage de Boulogne-sur-Mer
Photographie sur plaque de verre d'Octave Leduc, entre 1900 et 1930