L’engouement et le nombre de participants augmentant, la structuration se poursuit : on passe du club à l’union, des fédérations aux comités. Des lieux spécifiques, comme les hippodromes, les stades ou les vélodromes, sont construits et affectés à la pratique de différents sports. Des commerces d’équipements sportifs ouvrent comme les Etablissements J. Vroman rue du Grand Chemin à Roubaix, et aussi des commerces spécialisés comme le revendeur de bicyclettes Alcyon, la marque bien connue de l’époque.
Le sport se développe également au travers des réseaux sociaux avec les patronages confessionnels et les amicales laïques (l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique – UFOLEP). Le souci d’organiser des compétitions amène bientôt chaque sport à se regrouper localement, régionalement puis nationalement (ainsi, la Fédération française de football est créée en 1919).
Enfin, le sport se professionnalise : le forçat de la route n’est plus tout à fait un amateur car il est très tôt sponsorisé : le sport est perçu comme une activité de loisir qui peut être lucrative.