L’hôtel de ville : source d’inspiration pour les artistes /

De nombreux artistes se sont arrêtés à Roubaix, attirés par cette ville chargée d’histoire, marquée par un passé industriel présent à chaque coin de rue, entre essor et déclin. Courées et cheminées d’usines, témoins de l’activité ouvrière tout comme bâtiments imposants, gages des profits retirés, ont donc retenu l’attention de peintres, photographes, graveurs…

L’hôtel de ville, figure emblématique de la ville, symbole de sa richesse économique et culturelle, a souvent inspiré les artistes.

Parmi eux, Paul Kichilov, artiste reconnu aux talents multiples qui a exposé dans de nombreuses villes en France et ailleurs. Quelques-unes de ses gravures représentent Roubaix, ses rues, ses constructions, et l’hôtel de ville. Ces œuvres ont pu rencontrer un public lors des Journées du Patrimoine de 1999. A côté de l’hôtel de ville noir et imposant de Paul Kichilov, Daniel Derveaux, artiste et éditeur d’art français, auteur de dessins, bois et linos gravés, eaux-fortes, etc., apporte un autre éclairage à cet hôtel de ville qu’on l’on aperçoit cette fois depuis la rue du vieil abreuvoir.

L’hôtel de ville de Roubaix conserve dans ses pierres et ses fondations une grande partie de l’histoire de la ville, de ses administrateurs et administrés. Le passé comme le présent, avec dernièrement l’aménagement du nouvel accueil, témoignent de la place centrale qu’il occupe et de son obligation à s’adapter aux variations de la population.