Leur apparition /

A partir du XIXe siècle, Roubaix développe son industrie textile, une industrie qui nécessite de la main-d’œuvre. Rapidement, les Roubaisiens ne sont plus assez nombreux pour occuper tous les postes disponibles. Après l’appel aux ruraux, les industriels se tournent vers la Belgique. Au début les Flamands et les Wallons s’installent à la semaine en logeant dans les cafés, mais très rapidement les femmes et les enfants viennent rejoindre les hommes à l’usine et se sédentarisent sur Roubaix. Il faut alors penser à de nouvelles habitations.

A partir de 1820, les gens habitent dans des « forts » : ce sont des maisons identiques en brique et en tuile, disposées autour d’une cour centrale, chacune dotée de 4 chambres pour abriter autant de métiers à jacquard. Ces forts comprennent un nombre croissant d’habitations, allant de 40 à 100 maisons. Certains ont plus marqué les mémoires que d’autres : le fort Frasez, le fort Sioen, le fort Mulliez…

Mais rapidement, à partir de 1840, les forts sont remplacés par de multiples courées qui s’insèrent autour des filatures et des tissages. Ces constructions permettent un investissement minimum puisque le but est de construire le maximum de maisons sur le plus petit terrain et ce, au moindre coût et au plus proche des usines.

La cour des Malcontents

Quand les sirènes se taisent / Maxence Van der Meersch ; ill. de Simons.- Au Moulin de Pen-Mur, 1947

Cour de la rue Delattre

Rapport de l'enquête documentaire pour le projet d'aménagement de la ville de Roubaix / J. Deryng.- Service départemental de l'urbanisme du Nord, 1955-1956

Cour donnant sur la rue Pierre de Roubaix

Rapport de l'enquête documentaire pour le projet d'aménagement de la ville de Roubaix / J. Deryng.- Service départemental de l'urbanisme du Nord, 1955-1956

Laure surplombe sa cour

Quand les sirènes se taisent / Maxence Van der Meersch ; ill. de Suzanne Ballivet.- Aux Editions du Livre, 1953