En 1930, pour Tintin au Congo, Hergé ne possède que peu d’informations sur le pays et, bien dans l’esprit de l’époque, fait une apologie du colonialisme.
Pour Tintin en Amérique, en 1932, cette fois Hergé se documente réellement.
Alors qu’il s’apprête à envoyer Tintin en Chine, il rencontre Tchang Tchong-Jen, un jeune étudiant à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles. Hergé décide de ne plus se contenter de simples péripéties mais veut dénoncer le conflit sino-japonais dans son prochain album, Tintin et les cigares du pharaon.
Dès lors, il construit et peaufine chacun de ses scénarios et fait évoluer son dessin : le graphisme devient plus épuré.
Dès 1932, des contacts sont pris avec Casterman pour la publication en albums des Aventures de Tintin, mais les ventes restent modestes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, après une courte période où il est mobilisé puis déclaré inapte pour raison de santé, Hergé continue la série Tintin dans le Soir jeunesse puis dans le Soir.
Pour chacun des albums, il s’abstient de toute allusion politique et privilégie avant tout l’aventure.
Les cigares du pharaon, 1942
Exposition au Grand Palais, Galeries nationales du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017.- Ed. Moulinsart, 2016
Le château de Moulinsart
Dictionnaire amoureux de Tintin / Albert Algoud.- Plon, 2016
Extrait de Les cigares du pharaon
Tintin chez les savants : Hergé entre science et fiction.- Science & vie, 2003
Extrait de Tintin au pays des soviets
Tintin chez les savants : Hergé entre science et fiction.- Science & vie, 2003