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M. Eugène Bocquet successeur de son père Emile négociant à Roubaix 75 rue du Moulin s'associa à son ami Joseph Cuvelier, grand mutilé de guerre, en 1919. Ils reprirent la Société Natalis et Levy 5 rue Blanchemaille en 1920, Edouard Natalis étant le beau-père d'Eugène Bocquet. L'affaire prospéra jusque la Deuxième Guerre mondiale et M. Bocquet décéda en juillet 44, alors réfugié avec sa famille. Celle-ci rentra à Roubaix à la Libération.
Mais l'affaire se scinda en 1948, Mme Bocquet s'associant avec M. Jules Flipo pour former la S.a.r.l Bocquet Fils & Cie. Son fils Jacques âgé de 19 ans s'occupa immédiatement, malgré son jeune âge, des ventes. M. Flipo prit sa retraite en 1955 et un nouvel associé, ancien de Bocquet fils & J. Cuvelier, Désiré Samain, entra dans la Société qui prit pour raison sociale Bocquet Samain & Cie.
L'affaire qui était sise rue de l'Alouette s'installa dans des locaux mieux adaptés rue des Champs. Mais, rattrapée par la crise du textile, elle ferma ses portes en 1969.
Jacques Bocquet continua ses activités en tant que chef de ventes chez Wolff & Descourtis à Paris.
Lettres à en-tête des industries et commerces roubaisiens
Ces «papiers» étaient utilisés par des entreprises ou des commerces pour la correspondance ou la facturation, à une époque ancienne où nexistaient ni fax, ni courriels. Souvent illustrées de vignettes représentant ces sociétés, elles se révèlent parfois être le dernier témoin visuel de ces entreprises disparues. Très prisées des collectionneurs, pour leur esthétique soignée et leur valeur patrimoniale, elles sont également recherchées par les historiens, pour les informations (adresse, spécialité, changement de raison sociale ) et les détails iconographiques quelles recèlent.